Mardi 27 novembre 2012 à 18h
à la Maison de Rousseau et de la littérature ‐ Grand‐Rue 40 ‐ 1204 Genève
Nous avons le plaisir de vous convier à la conférence donnée par Serge Nessi, ancien délégué général du Comité International de la Croix‐Rouge sur le thème: La Croix‐Rouge suisse a‐t‐elle failli ?
Au travers de l’engagement du Dr Hugo Oltramare, pasteur et médecin genevois, Serge Nessi nous fait découvrir l’effort considérable de la Croix‐Rouge suisse et la mobilisation impressionnante de toute la population helvétique en faveur des enfants victimes de la Deuxième Guerre mondiale. Il nous montre également le rôle primordial joué par Genève, entre 1940 et 1945, dans l’accueil en Suisse, pour un séjour de plusieurs mois, de dizaines de milliers d’enfants nécessiteux, principalement français.
La genèse et l’histoire du Secours aux Enfants nous dévoile les tensions engendrées par des conceptions parfois divergentes de l’action humanitaire, notamment sur la question des enfants juifs, ainsi que le cadre fixé à cette action par une politique de stricte neutralité de la Confédération. Les faits établis par l’auteur, après des recherches approfondies, nous démontrent que maintes critiques adressées à la Croix‐Rouge suisse pour ses activités pendant ces années de guerre ne sont pas justifiées.
Serge Nessi a fait des études d’histoire et de droit en Suisse, en Allemagne et aux Etats‐Unis. Après avoir travaillé aux Nations Unies à New‐York il a rejoint le Comité International de la Croix Rouge où il a travaillé durant une trentaine d’années. De par son activité de délégué, chef de délégation puis délégué général il a acquis une vaste connaissance de l’action humanitaire dans le monde et tout particulièrement de celle de la Croix‐Rouge en temps de conflit.
Son ouvrage « La Croix‐Rouge suisse au secours des enfants 1942‐1945 » vient de paraitre aux éditions Slatkine à Genève.
La conférence sera suivie d’un bref exposé d’Isabelle Ferrari qui nous présentera les activités et les projets de la Maison de Rousseau et de la littérature qu’elle dirige.
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